KATUTURA


dimanche, janvier 26, 2003
 
it's chaotic in Davos
and around our small planet
words of war... and words of peace...




and these words give us courage... and light
like in this humble song

put your hand in the hand of the Man who stilled the water
put your hand in the hand of the Man who calmed the sea...
take a look at yourself and you will look at others differently
by putting your hand in the hand of the Man from Galilee

il y a du chaos à Davos, Berne... et la peur en Irak, ici, là partout

Jésus nous dit que, derrière les nuages, le soleil brille encore
si nous mettons dans sa main, la nôtre
comme dans la chanson:

mets ta main dans la main de Celui qui calme les ouragans...
mets ta main dans la main de l'Homme de Galilée



samedi, janvier 25, 2003
 



vendredi, janvier 24, 2003
 
Oh ! what a day…

This beautiful morning, the postman put into my grateful hands, Katutura, direct flight from Cape Town !
Let me explain briefly : years back, Mike Deeb, a young christian student and I were pondered on Katutura : the word and its meaning in our struggle context.

It was, so we, South African thought, about the plight of the Windhoek black community deported to a no man’s land they called «a place where we do not stay», in their language «Katutura» (inspired by 2 Co 5 :1).

We did not know, then, that a man was with and near them with his searching heart and head : Wade Pendleton. He wrote and published their life expérience: «Katutura : a place where we do not stay» in 1974… But God’s mills grind exceedingly small… and His resilience in people works wonders. I know !

20 years later, in a follow up book on the people of Katutura, Wade quotes the poet Robert Harrison Isaacks :

Divided they lived in this place



and worked themselves to poverty
Years came and went by
and the war of this humble
people was fought and won

People felt the peace
and their victor was
given the throne
poor as they are still
their hearts are warm
and will live with them
in this place called
Katututra



And this my friend
is the story of this
place called Katutura


And so it is that in 1994, Wade Pendleton published :

Katutura : a place where we stay !

To-night, I hold in my grateful hands : Katutura



Thanks to Blogger ! thanks to the unprogrammed, providential encounter on a tiny rsr island, last July, in CH, with Christian Jacot-Descombes, who sensed the life long reality of Katutura in people and in my own life, and most simply, gave me the tools to reach out to Katutura People, Namibia, to this wonderful writer and friend, Wade Pendleton right south in the fairest Cape ! And Christian Jacot-Descombes had just blessed it all saying : vive Katutura !
Mind you, Katutura lives indeed.






jeudi, janvier 23, 2003
 
«Tout au long des longues longues plaines, peuple immense avance lentement
Chants de joie et chants et chants de peine, peuple immense va chantant» (Aimé Duval sj)

A Davos, dès aujourd’hui et durant 6 jours : le forum économique mondial
Economistes, politiciens, de nombreux experts et gardes de corps…
sur terre et dans les airs, l’armée suisse veille sur la sécurité
des visiteurs très importants, sécurité du corps et de l’âme
pas un courant d’air, pas même le chant d’un petit oiseau



En Colombie (et ailleurs), comme chaque jour
1000 petites gens seront chassées des lieux qu’elles habitent
pour des raisons économiques
en six jours, 6000 petites gens, 12 000 petits pieds marcheront vers l’inconnu
interminable pèlerinage sans Terre promise au bout…

à Berne, cette soirée, face au Palais fédéral, un parterre de 6000 paires de vieux souliers - ayant beaucoup voyagé - on croit entendre les pas sur les routes du monde et sur le parvis du palais…
pourquoi cette manifestation d’une simplicité austère ?
tout simplement pour faire le lien entre le haut et le bas
entre Davos et le forum ambulant des gens de trop…

«Au paradis, paraît-il, mes amis,
C’est pas la place pour les souliers vernis
Dépêchez-vous de salir vos souliers
Si vous voulez être pardonnés» (Félix Leclerc)




lundi, janvier 20, 2003
 
ce dimanche, 19 janvier 2003, elle est partie, Françoise Giroud!

mes plus beaux moments de lecture:
ce que Françoise Giroud nous a écrit, encore et encore...


elle qui s'en va aujourd'hui s'épanouir dans l'au-delà,
au revoir Françoise



avec ce petit message que vous nous donniez en date du 9 août 1962:


"Le devoir, maintenant, c'est d'être heureux. De plus beau programme, il n'y en a pas.
Mais il devient urgent de commencer à enseigner dans les écoles
comment on y parvient."




samedi, janvier 18, 2003
 
Epiphanie 2003

C’est quoi l’épi-pha-nie papa ?

C’est Yeshua qui passe à l’action mon p’tit

Qu’est-ce qui fait Yeshua papa ?

Il est là, il a deux semaines de vie, des bergers en guenilles et des rois couronnés passent par là et disent bonjour au petit et à ses parents

Les rois savent pas très bien où se trouve l’étable, ils demandent au grand roi Hérode : il se trouve où le petit roi ?

Hérode a la trouille… il sue de peur à l’idée d’un petit roi rival …

Le bébé, lui, n’a pas peur, il aime tout le monde, d’un bout à l’autre de sa vie…
Hérode a peur et tue à tort et à travers, tout le monde est un terroriste, tant il a peur !

Aujourd’hui comme hier…

Et comme demain papa ?

Je ne sais pas mon p’tit, mais si les riches, les rois, les gouverneurs laissaient tomber leurs veaux d’or et se mettaient en route avec nous, les petits, ils rencontreraient Yeshua au détour du chemin, aujourd’hui comme hier, à Davos comme à Bethlehem … et y aurait pas besoin d’une armée pour les protéger !

Passer à l’action, pour Yeshua, c’est montrer qu’il nous aime et qu’on peut faire comme lui, s’aimer les uns les autres… même si on habite une étable sans porte, sans serrure, sans clé.




Alors papa on passe à l’action, avec Yeshua ?


Cette pensée, c’était celle du 6 janvier 2003… l’épiphanie… je la partage avec vous aujourd’hui seulement… à la veille du WEF (Forum économique mondial).

C’est tous les jours qu’on se montre au monde tel qu’on est, nu sur la paille ou autrement…





mercredi, janvier 01, 2003
 
"Avançons dans l'inconnu 2003
sans suivre de traces
mais laissons derrière nous
une trace"