KATUTURA


vendredi, octobre 31, 2003
 
C'était à Belfast, la veille de la Toussaint 1947.
Le vent, la pluie, l'ombre du soir qui vous suit partout, et pourtant, c'était une veillée festive!
De belles pommes mûres étaient suspendues par une forte ficelle, du plafond à notre hauteur.
Les yeux bandés, on s'avançait, essayant de toute la force de nos dents de mordre l'une des pommes
que nous pourrions alors croquer! "Bobbing for apples"! En anglais.



M'accoutumant à l'anglais parlé, je me suis fait expliquer le mot " Halloween ".
Son origine dans un lointain passé celtique, s'exprimait; "All hallows even " : "La veille de la Toussaint".
Justement!

La fête de tous les saints!
Dieu nous a tous, sans exception, créés, saints, c'est-à-dire, en bonne santé!
Donc c'est la fête de chacun de nous. On s'en réjouit bien des jours à l'avance! Que c'est beau!
Pourquoi ne pas se souhaiter "bonne fête",
avec un petit cadeau automnale au nord, printanier au sud?



mercredi, octobre 29, 2003
 
Une atmosphère de mort



Est-ce parce que les feuilles mortes tombent des arbres?
Est-ce la souffrance de tant d'êtres chers, d'amis proches ou lointains
que l'on ressent comme une écharde en notre propre cœur?
Est-ce sa propre vulnérabilité, mortalité qui s'approchent à pas veloutés?

Est-ce parce que les media regorgent de détritus mortifères, politiques, financiers,
tout juste, dirait-on "pour faire mousser" l'audiomètre?

Est-ce parce que la Toussaint et le jour qui suit, le 2 novembre 2003,
sont juste au contour du chemin?

Comme il est coutume en Europe, les morts vont rassembler les vivants,
si ce n'est aux enterrements, ce sera sur les tombes fleuries
de chrysanthèmes, pâle reflets des cendres qui restent

Où trouver notre fragile Dieu d'Amour dans cette réalité automnale
au nord, printanière au sud?

Je le trouve parce que je le cherche, en tâtonnant
je le perçois dans le regard illuminé de douleur d'êtres chers, jeunes et vieux
dans ce message électronique venu du bout du monde
dans l'énergie qui resurgit en moi à chaque instant que Dieu fait
et me propulse malgré moi, toujours plus avant!



Yeshuah est au cœur de l'atmosphère de mort qui traîne sur la planète,
comme la graine dans le sillon surgit, porteuse de vie, en toutes morts,
la mienne aussi, et la tienne, mon ami!



lundi, octobre 27, 2003
 
RAMADAN

J'ai longtemps travaillé à la paroisse St François, à Salt River, Cape Town, Afrique du Sud.
C'était sous le régime d'apartheid. Ce quartier, très peuplé était "coloured".
Nous étions vraiment une foule bigarrée. Nous appartenions à des religions variées:
il y avait des chrétiens, des juifs, des hindouistes, des bouddhistes, des animistes, des musulmans.
D'autres encore.



Je quittais ma communauté de sœurs le matin pour y retourner le soir.
C'est dans la communauté humaine élargie que je participais aux efforts d'éducation, de conscientisation,
avec un grand enthousiasme! Les gens étaient pauvres.
Pour eux, jeûner, partager, non pas le surplus ou le superflus (!),
mais le nécessaire de survie, était un geste naturel!
De midi à 13h30 environ, je pouvais me reposer, boire du café, prier un peu,
prendre quelques notes, et repartir…

Juste en face de St François, une lignée de maisonnettes abritait des musulmans.
Nous étions voisins. on se connaissait, on s'aimait.
Chaque jour, vers les douze heures, un homme à la peau ambrée, au regard de Jean Baptiste
ou de Yeshuah, traversait la route, portant dans ses deux mains fines et belles, une assiette de nourriture:
du riz et des petites choses dedans. Impossible de dire "Non, merci".
Je disais simplement "Baie baie dankie, oupa". Merci bien, papa.
Il avait le sourire purifié des humbles de ce monde, et de cette société-là.



Lorsque, comme aujourd'hui, ce lundi 27 octobre 2003, le RAMADAN débutait,
je savais que lui, et sa famille, jeûnaient. Ils ne mangeraient qu'après le coucher du soleil.
Mais vers midi, le soleil printanier au zénith de ce ciel d'un bleu sombre, durant les 30 jours du RAMADAN,
mes amis musulmans m'ont apporté une assiette de riz à la paroisse Saint François.
Je mangeais ce riz avec respect. C'était une prière qui me nourrissait corps et âme. Aujourd'hui encore!



lundi, octobre 20, 2003
 
Le dimanche 19 octobre 2003
Elections
Conseil fédéral
Conseil des Etats

En direct à la "télé", ce dimanche après-midi. Si vous aviez la tête claire au début du Show, vous étiez dans un épais brouillard vers les 17h00. L'ambiance était celle d'un poulailler électrifié de caquetteries.

Je me croyais un peu politisée. Je n'ai guère ou rien compris au BlaBla "politique" des acteurs au micro. Sinon ceci peut-être:
Quelques candidats coulaient, ils se noyaient, d'autres nageaient en eaux troubles, certains émergeaient… alors que le mot UDC montait d'une sorte de gorge commune, enrouée certes, s'amplifiant comme le rugissement d'un lion poltron égaré dans un jardin anglais.



Aujourd'hui, le lundi 20, la radio mentionne déjà le trio Le Pen, Haider, Blocher. Vite, vite en passant. Pas de données sur le dénominateur commun du trio.
Lasse, je tombe ce soir sur France Culture qui donne la parole aux Suisses à l'étranger, à Paris, au sujet des élections d'hier. Parmi eux, Hans Ulrich Jost (historien) parle d'une manière posée, intelligente, sans galoper pour dire le plus de mots en possible en rien de temps. Maintenant je saisis la chose!

Et je retiens ceci:
Non il n'est pas question d'une trinité Haider, Le Pen, Blocher, dit Jost, mais bien plutôt d'une "tribée" : Bush, Berlusconi, Blocher! Je comprends mieux. Il y a de quoi réfléchir: sur le peuple irakien, sur certains propos de Berlusconi, sur Blocher face aux Noirs en Afrique du Sud et nos étrangers en Suisse aujourd'hui et demain. Un dénominateur commun: la peur de l'étranger.



Christoph Blocher était président du "Südafrika-Lobby" durant l'apartheid et encouragea la parution
et la lecture de la revue raciste "ASA".
(19 novembre 2001, Sonntagsblick)



mardi, octobre 14, 2003
 
Quel mystère que la vie!

La naissance d'un enfant qui, lui, n'a pas demandé la vie
pourquoi alors, à peine né, est-il condamné
à souffrir? L'enfant à l'adorable tête bouclée
mais déjà trop grande, trop lourde à porter!

"Il n'est pas comme les autres" murmure-t-on, gêné,
autour de lui. Il a eu une méningite laquelle, à l'époque,
tuait! Lui n'est pas mort! Il a vécu, il vit
une traînée de souffrances, qu'il assume au fil des ans
comme Jésus assume sa vie d'étranger chez les siens
sciemment, consciemment avec dans ce regard pur,
un regard de lumière tamisée par la douleur habituelle
qui sonde les cœurs des "autres", justement!
ces "autres" dont les yeux crus clament, trop souvent:
"t'es pas comme les autres" dans l'ignorance
de la souffrance infligée



Lui, avance sur son chemin sans suivre aucune trace
nul ne le précède dans cette douleur
et nombreux le suivront…
Yeschouah, justement n'est pas "comme les autres"
Il est l'enfant qui "n'est pas comme les autres",
il est Lumière, il est tout simplement AMOUR FAIT HOMME!



lundi, octobre 06, 2003
 
Yom Kippour



Moïse est mon préféré. "Sauvé des eaux", son destin sera de conduire les opprimés vers la liberté

Moïse faisait paître les moutons:
quelle belle rencontre entre ce berger et son Dieu: son AMOUR lui
apparaît, c'est une flamme, un buisson ardent. Moïse,
comme cela nous arrive, est en contemplation parce que Dieu
est en train de le toucher! Comme un Amant!

"Moïse", appelle Yahvé du buisson.
"Me voici", répond Moïse qui ôte sitôt ses sandales
Quel tête à tête!

Le reste: c'est la vie, la prise de conscience, la Mission à accomplir,
le désert, pas à pas, le peuple opprimé conquiert sa Liberté.

"Le Long chemin vers la vers la Liberté" (Nelson Mandela et Moïse,
ça me dit quelque chose!). Moïse tarde là-haut, seul avec son Dieu,
il en perd la notion du temps.
Et Yahvé lui, n'a guère l'idée du temps qui passe!

La foule fatiguée, compte les jours et les heures
et grogne au pied de la montagne,
on murmure, on se plaint, on s'impatiente

Aaron, construis-nous un dieu "qui marche à notre tête!"
Aaron marche dans la combine: "à vous de jouer comme
quand on boursicote": les pèlerins se dépouillent de leurs anneaux d'or,
les apportent à Aaron qui en fait un veau d'or! "Faut prendre des risques,
disait l'autre jour un politicien suisse, même en bourse!"

Brillant. Voilà ton veau d'or, ton dieu, mon peuple!
Banque mondiale internationale.

Ils offriront un sacrifice devant cette banque, le lendemain à l'aube,
et fêteront "en l'honneur de Yahvé" (Ex 32:1-6)

On est en plein octobre 2003! Le "saint Fric" rampe dans les pages
de l'économie, il règne, il a sa propre impulsion!
Moïse sort de son tête à tête avec Yahvé. Yahvé, aujourd'hui fait HOMME qu'il est,
en chacun de nous, il dit: ça suffit:


C'est le “Yom Kippour”, autrement dit, le Grand Pardon.
Comme à l’origine, c’est le pardon que Dieu adresse à tous les Hébreux, à nous donc,
pour avoir adoré le veau d’or.
Depuis, chaque année que Dieu fait, c’est l’occasion



pour nous tous, de dire qu'un morceau de pain partagé, qu'une coupe
de vin bu ensemble, qu'un verre d'eau offert aux plus petits
l'emporteront sur les lingots d'or.



samedi, octobre 04, 2003
 
Le 4 octobre 2003

C'était en 1982 à Rome. On m'avait demandé de venir faire service d'interprète lors d'un Congrès franciscain international, huit jours durant.
Il y eut, c'était dans l'ordre des choses, une visite au Vatican.

Il y eut un pèlerinage à Assise, en car. On roulait à travers cette nature magnifique sans pouvoir vraiment la contempler. Il fallait arriver à Assise en temps voulu. Là les centaines de franciscains, franciscaines,
s'éparpillèrent de tous le côtés, pour revenir à tel lieu à telle heure pour le retour à Rome.

J'ai donc marché dans ces ruelles d'Assise, je suis entrée dans un sanctuaire ou l'autre,
m'efforçant d'y humer l'esprit du poverello. En vain. Je n'ai pas acheté de bibelots franciscains,
je me suis offert un capucino qui a presque fait voler mon cœur en éclat. J'ai cherché les petites gens,
les petits artisans… De toutes les théories "franciscaines" élaborées au Congrès, je ne sentais aucune racine
en ces lieux, aucun souffle. Rien. Sinon la fatigue. Et je fus soulagée quand le car repartit pour Rome.
De mes compagnons de route, hommes et femmes, montait un "babillage" satisfait dans une demi douzaine de langages. Comme un "ruminement" satisfait après un bon repas. Moi pas. Pourquoi? Je ne sais pas.

Quelques années plus tard, j'ai demandé et obtenu de mes supérieures, de faire mon pèlerinage, en solo,
en train et en bus, au pays de François. Pas à Assise, mais à La Verna cette fois, et au Mont Penna,
là où Il Poverello avait cherché un sens à son état de vie, comme je le faisais moi-même à l'époque.
On m'avait accordé huit jours là-haut. Des églises, des constructions, des fortifications, des couvents accessibles et inaccessibles, des magasins de reliques "authentiques", des images saintes, des chapelets bénis par le pape,
tant d'autres curiosités semi artistiques.
En plus, des rangées de cars aux plaques allemandes, hollandaises, anglaises, françaises, déversaient des pèlerins cherchant, l'espace de quelques heures, un sens à leur vie, comme moi, peut-être! Dans la foulée de cette foule mouvante, je cherchais l'esprit de Il Poverello. En vain.



Je m'en suis retournée vers Florence, dans la voiture bancale d'une jeune fille qui, elle aussi, était venue en solo… chercher l'esprit du Poverello. Nous sommes tombées en panne quatre fois. Nous avons partagé nos pensées, et
c'est là, au bord du chemin, attendant de l'aide (qui toujours vint) que se révélait l'esprit enjoué de François. Nous sommes enfin arrivées en gare de Florence; des mendiants et des mendiantes nous tendaient la main;
nous n'avions rien à donner qu'un regard d'amitié "qui ne remplit pas le ventre", mais peut-être réchauffe le cœur. Tricheurs ou pas, ces mendiants de gare, en eux, j'ai rencontré le regard et la main du mendiant François, alias celle de Yeschouah, son maître adoré…

Comme l'écrit uniquement bien Gilbert Salem dans "Le Puzzle amoureux" (page 118 et suivantes) "C'est lui, l'Italien au ventre ceint par le cordon des miséreux, qui a fait houhou dans la cheminée". "Cela ne me fit pas peur, cela me rendit souriant dans la douleur". Encore: "François d'Assise m'enseigne que cela (la découverte de sens du chagrin) peut aussi se faire dans une espèce de gaieté diffuse, accompagnée du trille du merle, du hurlement du loup…" et j'ajoute "des truites qui volent dans les vaguelettes du Doubs et des oiseaux qui nagent, ivres de liberté, dans le ciel du Jura, au cœur des gens de tous les jours, chômeurs ou ouvriers stressés d'heures supplémentaires, dans les malades au regard qui vient de là où ils vont: la source de Vie… dans ces regards d'amis qui vous accueillent et vous permettent de verser quelques larmes sans honte!". Là je cherche et trouve, souvent, l'esprit du Poverello un peu fou… comme tous ceux qui aiment.











vendredi, octobre 03, 2003
 
J.M. Coetzee

Les prix, c'est peut-être bien, c'est une récompense, un encouragement. Je m'en méfie quand même,
surtout quand il s'agit d'un Prix Nobel "qui reste une institution humaine aux décisions toujours discutables,
soumises à de multiples paramètres où la "politique" a parfois compté autant que les qualités de l'œuvre couronnée…
et il y a les "oublis", comme Marcel Proust, James Joyce, Vladimir Nabokov… et d'autres bien sûr! …
La consécration de J.M. Coetzee est bienvenue dans la perspective d'un approfondissement lucide
de la complexité nous aidant vaille que vaille à résister à la barbarie". (24 heures, 3 octobre 2003, selon J.L. Kuffer).



J.M. Coetzee: j'aime ce sud africain, son nom afrikaaner. J'ai lu Michael K. sa vie, son temps;
L'âge de fer; Disgrâce et Vers l'âge d'homme.

On sent un peu sa propre âme dans celle de cet homme tourmenté par le pays qu'il aime.

Pour Catherine Langa du Plessis, dans Le Monde fr. "L'élite de la "nouvelle Afrique du Sud"
n'apprécie guère J.M. Coetzee, il n'aurait pas mis son talent au service de la lutte contre l'apartheid,
il ne serait pas un militant et, surtout, il ne se serait pas fait un chantre de la "nation arc-en-ciel".
Coetzee n'est pas un écrivain "arc-en-ciel", …
"sa grande qualité, c'est d'avoir su garder sa liberté de penser, sa liberté d'artiste.
Il ne s'est jamais laissé dicter ses thèmes par l'environnement politique ou idéologique.
" Je questionne: l'honnêteté intellectuelle peut-elle exiger de nous, de moi, une mise hors contexte de la pensée?

Toujours selon Le Monde fr.: "David Attwell, le grand spécialiste de Coetzee en Afrique du Sud,
reconnaît que s'il est respecté dans les cercles académiques, il est peu lu dans son pays.
"Les Sud-Africains préfèrent souvent le rugby à la littérature", regrette Mme du Plessis, tout en reconnaissant que l'écriture de Coetzee, de "plus en plus épurée, précise et concise", devient aussi moins accessible
au plus grand nombre".

Construire cette nation arc-en-ciel, est un enfantement dans la douleur et les nouveaux dirigeants
ont un long chemin à parcourir pour atteindre la cheville d'un Mandela, qui se dit lui-même "novice et apprenti",
et un "Coetzee "défenseur très dur en apparence, très tendre en réalité d'une dignité humaine
qui passe les races, les classes, les nations" (24 heures J.L.K.)

En hommage à ce sud africain, je cite son dernier livre "Vers l'âge d'homme":
"L'Afrique du Sud est comme un albatros accroché à son cou…" (page 140);
"Il porte en lui l'Afrique du Sud comme une blessure" (page 162);
mais il progresse et "dans ses veines même, il lui semble sentir le rythme régulier de la Terre qui tourne.
Les cris lointains des enfants, le chants des oiseaux, le bourdonnement des insectes s'amplifient
et se mêlent en un hymne de joie" (page 163).





jeudi, octobre 02, 2003
 
On les fête aujourd'hui, les Anges gardiens

"Tiens, me disait une grand ami, Father Norbert, professeur
de philosophie et de théologie au grand Séminaire de Prétoria,
(il y a fort longtemps de cela) tiens, l'ange gardien, sais-tu, n'a ni yeux, ni oreilles,
ni nez, ni bouche, comment peut-il nous voir, nous repérer, nous suivre?
C'est un esprit, comme Alaha, Dieu est souffle, music, onde, l'âme d'un sourire

Norbert et moi, nous discutions d'eux, les anges, en plaisantant un peu,
dans un moment de détente, nous sentions leur présence autour de nous et en nous,
comme ce souffle printanier en Afrique du Sud qui s'avère être, justement, octobre,
le plus beau mois de l'année dans ce pays du sud



L'ange au sourire
Cathédrale de Reims

C'était une ivresse, ce parfum de fleurs, de jeune sève, de bourgeons,
de vie impatiente d'éclore en nous, autour de nous! C'était l'esprit du créateur,
des milliards d'ondes amoureuses, qui se répandaient sur la terre
en nos cœurs et nous nous sentions "bons".

Petite fille je disais cette prière (que disaient nos parents avant de s'endormir):

Ange de Dieu, qui êtes mon gardien, à qui la Bonté Divine m'a confiée
éclairez-moi, gardez-moi, dirigez-moi jusqu'au bout du monde!

Il me prenait au sérieux, mon ange gardien. J'avais l'impression qu'il était toujours assis
sur mon épaule gauche, ce souffle ailé et que de fois, encore aujourd'hui, je lui dis:
"merci du coup de pouce"! ou "merci: Ouf! je l'ai échappée belle" ou encore:
"merci d'avoir mis sur mon chemin des "anges" en chair et en os, cette fois,
animés, surtout, de ton souffle d'amour, pour m'éclairer.




mercredi, octobre 01, 2003
 
Rendez-vous

Quand on a soif, c'est l'eau qui vient au rendez-vous
et c'est le pain quand on a faim



Quand on a sommeil, c'est la main de Yeschouah, elle vient
j'y dépose mon âme et mon corps

quand je suis triste, à mourir, il vient sur la pointe des pieds
car il sait: je le désire et je chante tôt le matin la petite
chanson de Sr Sourire

(Sœur sourire, il y a plus de 40 ans, armée de sa seule guitare
allait envahir les hit-parades du monde entier
et créer ainsi une nouvelle manière de chanter sa foi.
C'est un peu la mienne. Pourquoi s'est-elle suicidée?
Trop de rendez-vous manqués? Non! C'est un mystère:
Yeschouah la berce dans ses bras.
Ils chantent ensemble une chant nouveau qu'eux deux, seuls,
entendent…)

Mets ton joli jupon mon âme
J'ai rendez-vous, j'ai rendez-vous,
Mets ton joli jupon mon âme
J'ai rendez-vous Seigneur avec vous

Au creux du petit jour
Quand perle la rosée
Du don de ton amour
Tu viens me rassasier

[ REFRAIN ]

Quand midi s'émerveille
Dans la joie de l'été
Je me dore au soleil
De ta chaude amitié



Dans le soir étoilé
Quand je reviens vers toi
Tu me fais reposer
En paix entre tes bras