KATUTURA


mardi, janvier 20, 2004
 
L'Afrique du Sud: 10 ans après

(Afrique du Sud: Mbeki lance la campagne de l'ANC pour les élections
13/01/2004 selon Grioo.com)



Il y a 10 ans, nous étions en train de ressentir les douleurs (violentes) de l'enfantement
de "La Nouvelle Afrique du Sud". Un Peuple tendrement aimé dont nous faisons organiquement partie.

Notre Madiba était là. Les Partis politiques se multipliaient.
L'ANC (African National Congress) et le Inkhata zoulou en tête.

C'était une "grossesse" individuelle et collective. Jamais je n'ai une fois chantéNkosi Sikelel' iAfrika
sans sentir remuer en moi l'avenir. C'était le frémissement d'un peuple en devenir,
toutes races et nationalités confondues. Le rêve.
C'était le cheminement de la Palestinienne Marie et de son époux Joseph vers Bethlehem,
la Maison du pain où allait naître le Pain de tous les temps!

En Suisse on ne pouvait guère comprendre. Même les membres d'ONG
(Organisations non gouvernementales) souriaient de notre émotivité!
On ne pouvait comprendre que la raison fut douée d'un cœur!!! On ne le comprend pas encore.
Quand le rêve enfante la réalité… quelle douleur! Il faut avoir été enceinte pour comprendre.



Une consœur métis, habitant Lucerne en 1994, elle, comprenait.
Nous irions à Zurich, voter, main dans la main, elle, en tant que sud africaine métis,
pour la première fois. Moi en tant que suissesse à deux nationalités, pour la 1ère fois aussi,
car en tant que sud africaine, avec bien des autres, j'avais publiquement boycotté
tout votation tant que le suffrage universelle, "one man one vote", ne justifierait un bulletin de vote!

J'ai l'intention, si les circonstances me le permettent, de revenir sur ce vécu et mes souvenirs
de cette naissance du Peuple arc-en-ciel d'Afrique du Sud dans le home page de KATUTURA.
Ainsi que sur ces 10 ans de vie. Dix ans, c'est peu, sur "Le chemin de la Liberté".



dimanche, janvier 18, 2004
 
Le 29 décembre 2003, notre ami
envoyait ce magnifique message à tous ceux/celles
qui, avec lui, cheminent à la découverte de Dieu
aujourd'hui!

"L'Adorable Patience" me pacifie,
me remplit du bonheur même d'un Dieu
dévêtu de toute puissance et qui
nous ressemble!

"L'Adorable Patience
a posé son regard
sur nos manques, nos fards.

Reste la ressemblance
Qui adore en silence
Au fond de nos mémoires."

Jean Mambrino (S.J.)
"Le Veilleur Aveugle" (1956)




"Adorable Patience
bent low over my unfinished self
love infinite

likeness in silent adoration
in memory's deeper self alive
waiting His final touch"

(free translation: Claire Marie Jeannotat)



samedi, janvier 17, 2004
 
Susan George

Lire "le grand entretien du samedi" avec Susan George dans
le quotidien 24 heures, (en page 4) nous console un peu
de tant de mots étalés sur des pages et des pages, et qui sonnent creux!



Susan George, l'Américaine de naissance, française dès 1994,
sonne vraie, vécue, elle reste dans les faits, relève les défis de
l'avenir, un avenir qui appartient aux jeunes de notre planète.

Est-ce si extravagant de rêver qu'un autre monde est possible?
Au-delà du rêve, qui est celui de Jésus, l'Araméen,
le pragmatisme de survie n'est plus un choix:
"si l'on n'arrête pas la folie de l'économie de fossile,
il n'y aura plus personne pour se plaindre (ni pour rêver) dans 200 ans".



Une autre grande dame que j'aime, Doris Lessing, décrit,
dans "Mara and Dann" (1999) ce que signifie avoir soif,
chercher l'eau qui fait vivre sur une planète, la nôtre,
entièrement desséchée.
Combien de frères et sœurs peuvent se désaltérer d'eau potable?

Je reviens au rêve de Jésus pour une terre, sa création, qui nourrit et désaltère
les créatures qu'elle enfante.



L'or bleu de notre terre.




vendredi, janvier 16, 2004
 
La douleur de Jésus

J'avais découvert le petit livre de Gérald Vann, OP, sur une étagère
presque vide du noviciat de Aliwal North. J'en ai ouvert les pages
et trouvé "le cri d'agonie du petit lapin" que le chasseur venait d'abattre.
Pas un rugissement: juste un soupir d'une souffrance mortelle…
qu'on perçoit tout autour de nous jusqu'ici…maintenant



Je n'ai jamais retrouvé le livre de Gérald Vann, mais la plainte du petit lapin immolé
ne m'a jamais quittée quand je sens dans mes os les souffrances inutiles et injustes
des petits et des humbles de notre si belle planète!

Un repère peut-être: celui nommé "L'agneau de Dieu" et qui,
comme "Bonnie" mon petit lapin, n'a pas ronchonné sous les humiliations…
mais a pardonné au fur et à mesure… Insensé? Idiot? Selon les sages
de notre société, l'AMOUR est fou! Cette folie m'inspire!
Qui donc est Jésus fait homme aujourd'hui? Pourquoi la souffrance?





mercredi, janvier 07, 2004
 
Volley Ball

C'est en regardant que l'on comprend



Jean et moi, regardions hier, ensemble, un match de Volley Ball sur Eurosport.
Moi, de dire à mon frère: "Tu y comprends quelque chose?"
Lui: "C'est en regardant que l'on comprend".

"C'est en écoutant que l'on comprend"
Jean est un contemplatif, il est vision il est tout écoute
même lorsque des "baidgés" (bavards en patois jurassiens) se croyant malins,



nous assomment de bêtises à flots de mots vides de sens



Comme Jésus, Jean comprend "ce qu'il y a en l'homme"
et continue d'aimer.



 
Pour Jean et Alain:

voici qu'Alain, notre neveu par alliance,
arrive tout droit du Cameroun à St Ursanne dans la chambre de Jean.
Une conversation entre ces deux hommes magnifiques,
fleurit, une fleur, la plus belle, la plus chaude, lumineuse, ennivrante
fleur de ce monde. Ou encore: une mélodie,
une seule parole, la PAROLE, Dieu fait Homme,
l' Amour fait Homme. Tout Homme. Toute créature.
Les animaux aussi, même les lions!
Et revoici Jean parti chez son copain Henri Salvador qu'il chantonne, par cœur,
à m'en faire verser des larmes:

Dans la jungle, terrible jungle
Le lion est mort ce soir
Et les hommes tranquilles s'endorment
Le lion est mort ce soir

Tout est sage dans le village
Le lion est mort ce soir
Plus de rage, plus de carnage
Le lion est mort ce soir



L'indomptable, le redoutable
Le lion est mort ce soir
Viens ma belle, viens ma gazelle
Le lion est mort ce soir

A--Yeeeee.................................
Awimbawey-Awimbawey
A--wim-ba--way..................